L'achat et La vente d'un bien immeuble au Maroc
- Le rôle de votre notaire
Le notaire est un
professionnel du droit, un juriste investi d’une mission d’authentification des
contrats qu’il rédige de manière impartiale pour le compte de ses clients. Il
exercera très prochainement ses fonctions dans un cadre libéral.
1)
Le notaire, un
généraliste du droit :
Le notaire est
un généraliste du droit, intervenant dans l’ensemble des domaines du
droit : famille, immobilier, patrimoine, entreprises, rural, collectivités
locales…, Nommé par Dahir de sa majesté le Roi que dieu le glorifie, (Et à
compter du mois de Novembre prochain par arrêté de Monsieur le ministre de la
justice), il confère aux actes
qu’il rédige un gage
de sérieux et d’authenticité. Cela signifie que les notaires sont des
professionnels de droit établis pour recevoir tous les actes et contrats auxquels
les parties doivent ou veulent faire donner le caractère d’authenticité.
2)
Le notaire, un
professionnel de l’authentification des actes
Le notaire a le
pouvoir d’authentifier les actes
en apposant son sceau, son paraphe et sa propre signature. Il agit en
professionnel assermenté et relate ainsi officiellement la volonté exprimée par
les parties faisant appel à ses services. En signant l’acte le notaire s’engage
personnellement sur le contenu et sur la date de ce dernier. Il confère ainsi à
l’acte la force probante, en d’autres termes l’acte notarié fait foi jusqu'à inscription de faux. A ce titre, le notaire joue un rôle important dans le
désengorgement des tribunaux, il est donc le magistrat de l’amiable ; un
acteur d’une justice amiable.
Cet acte malheureusement ne
s’imposera pas avec la même force qu'un jugement définitif, puisque l’acte
notarié au Maroc, n’est pas doté de la force exécutoire comme cela est le cas
dans les autres pays de droit romain.
3)
Le notaire, un
professionnel libéral
Bien qu’investi
d’une partie de l’autorité publique, le notaire exercera bientôt ses fonctions
dans un cadre libéral, assurant ainsi une forme moderne de service public sans
coût pour l’Etat, puisqu’il assume la responsabilité économique de son étude.
C’est un professionnel libéral, rémunéré par ses clients (et non par les
contribuables) selon un tarif
qui sera bientôt fixé par la loi pour les services qu’il rend.
4)
Le notaire, un
professionnel présent sur tout le territoire
Implanté sur
tout le territoire en vertu d’une répartition arrêtée par le ministre de la
justice en fonction des besoins de la population, il assure un service
juridique de proximité. En effet, les études notariales ne sont pas soumises à
un « numerus clausus » particulier (ce qui équivaudrait à une limitation du
nombre des notaires) mais sont soumis à une implantation encadrée des études
sur tout le territoire pour répondre aux besoins de la population.
L’implantation
des études notariales fait l’objet d’une adaptation permanente sous le contrôle
du ministre de la justice. Elle obéit à trois principes :
- Maintenir un service juridique de proximité.
- Tenir compte des évolutions géographiques et démographiques.
- Veiller aux conditions économiques d’exercice de la profession afin d’assurer
un service de qualité.
- Recherche
de logement : le réflexe du notaire
Le notaire est là pour vous
conseiller. Juriste investi d'une mission d'autorité publique, il rédige des
contrats sous la forme authentique pour le compte de ses clients, assurant
ainsi la sécurité des transactions. Présent sur tout le territoire, il assure un
véritable service juridique de proximité. Le notaire offre une sécurité
particulière aux transferts de propriété des biens immobiliers en intervenant à
toutes les étapes de l’opération.
1) Le
notaire, n’est pas un négociateur immobilier
Par sa connaissance approfondie du marché immobilier et de
ses mécanismes, le notaire a une connaissance aiguë du marché et des prix qui
se pratiquent. Cependant, il n’est pas habilité à pratiquer de la négociation
immobilière et assister ainsi le vendeur comme l'acquéreur dans leur recherche.
2) Votre
notaire, votre unique interlocuteur
Vous pouvez confier à votre notaire l’ensemble de votre
projet immobilier. De la signature de l’avant-contrat à l’acte définitif, des formalités administratives
et fiscales (consultations préalables, purge des droits de préemption, d’hypothèque,
obtention de quitus fiscal ....), en passant par le calcul des différents
impôts et taxes et leur déclaration
à l’administration fiscale. De plus, votre notaire établira l'éventuelle
déclaration de profits fonciers et versera l'impôt à l'Administration par prélèvement "à la
source" sur le prix de vente.
3) Votre notaire, garant de la sécurité juridique
Au Maroc, toute vente en matière de copropriété nécessite
l’intervention d’un notaire. Ce dernier veille, en tant que professionnel de
droit, à la bonne exécution du contrat et lui confère, outre la
confidentialité, la sécurité juridique nécessaire.
Il rassemble en amont les documents et évite ainsi au maximum
toute contestation ultérieure. Nombreux sont les points juridiques et fiscaux
auxquels le notaire prête une attention méticuleuse lors de la préparation d'un
acte de vente.
Par exemple, le notaire peut :
- Chercher et demander l’identité des parties au
contrat, leur statut matrimonial.
- Vérifier le titre de propriété du vendeur, la
situation hypothécaire du bien, les servitudes conventionnelles et les
règles d'urbanisme applicables
- Purger les droits de préemption
et les hypothèques éventuelles.
- Vérifier que les diagnostics préalables à la
vente, obligatoires, ont bien été faits avant la signature de l'avant
contrat.
Par sa connaissance juridique accrue et par sa connaissance des éventuelles
modifications législatives, il offre la meilleure garantie juridique au moment
de l’avant-contrat (préalable à l’acte de vente). Vous n’aurez donc pas de «
mauvaises surprises ».
Une fois l’acte
de vente signé et enregistré, il fait l’objet d’une formalité importante «
l’inscription sur les livres fonciers ». Il s’agit de l’inscription à la
conservation foncière dont dépend le bien vendu, des droits réels. Le but est
d’assurer le transfert de la propriété à l’acquéreur, et d’inscrire les hypothèques et les charges
qui pourraient grever le bien objet de la vente. Les notaires, détiennent un
monopole d’inscription dans ces livres de tout acte portant sur les biens
soumis au statut de la copropriété.
Enfin, le notaire garantit la conservation des actes en les
gardant durant 100 ans dans son étude. Certains notaires archivent également
leurs actes sous forme électronique.
Les notaires apportent également un conseil juridique et
fiscal dans les opérations de lotissement, de construction ou de rénovation.
Enfin, l'investisseur trouvera, auprès des notaires ayant des
connaissances dans la gérance d'immeubles, les compétences requises pour un
conseil efficace dans la gestion de son patrimoine immobilier.
- Le
compromis et la promesse
La promesse de
vente et le compromis sont deux contrats aux conséquences différentes pour
l'acheteur et le vendeur.
1) La promesse unilatérale de vente
Dans la
promesse unilatérale de vente, le propriétaire s'engage auprès de l’acheteur
éventuel (nommé bénéficiaire) à lui vendre
son bien à un prix déterminé. Il lui donne ainsi en exclusivité une
"option" pour un temps limité. Il s’agit d’un type d’avant-contrat
rarement rencontré en pratique.
Durant cette
période, interdiction lui est faite de renoncer à la vente ou de proposer le
bien à un autre acquéreur. L’acheteur éventuel bénéficie, lui, de la promesse
pour décider s'il souhaite acheter ou non. Un avantage incontestable !
En
contrepartie, il verse au vendeur une indemnité d'immobilisation en principe
égale à 10 % du prix de vente. S'il se décide à acquérir, cette indemnité
s'imputera sur la somme à régler. Mais s'il renonce à acheter ou s'il ne
manifeste pas son acceptation dans le délai d'option, l'indemnité restera
acquise au propriétaire à titre de dédommagement.
Pour lui donner
date certaine, la promesse de vente doit être enregistrée auprès du service de
l’enregistrement dépendant de l’administration fiscale, dans les trente jours
suivant la date de l’acte. Les droits d'enregistrement, à payer par
l'acquéreur, s'élèvent à la somme de 200 dirhams en cas de consignation de la
somme versée à la caisse du notaire rédacteur de l’acte.
Souvent pressés
de conclure, acheteur et vendeur s'imaginent parfois que la signature de
l'avant-contrat n'engage pas à grand-chose. C'est faux : malgré son nom,
cet accord préliminaire constitue un véritable "contrat", qui
entraîne des obligations importantes pour les deux parties. Il leur permet de
préciser les conditions de la future vente et marque leur accord. Bien qu'il ne
soit pas légalement obligatoire, ce document se révèle donc indispensable.
Faire rédiger l'avant-contrat par un professionnel
Acheteur et
vendeur sont libres de le rédiger eux-mêmes sur une feuille de papier, ou à
l'aide de contrats types proposés par les bureaux de vente de groupes
immobiliers.
Toutefois, les
clauses y figurant étant d'une telle importance, le contrat définitif ne
faisant en principe que les reprendre, il est recommandé d'en confier la
rédaction à un professionnel, votre notaire, qui a le devoir d'informer les
deux parties. D'autant plus que le coût de la rédaction de l'avant-contrat par
un notaire s’élève généralement à la somme de 1500 dirhams.
2)
Le compromis de vente
Dans le
compromis de vente appelé également promesse synallagmatique de vente, vendeur
et acheteur s'engagent l'un comme l'autre à conclure la vente à un prix
déterminé en commun. Juridiquement, le compromis vaut donc vente.
Si l'une des
parties renonce à la transaction, l'autre peut l'y contraindre par voie de
justice, en exigeant de surcroît des dommages et intérêts. La signature du
compromis pourrait s'accompagner du versement par l'acquéreur d'une avance
d'environ entre 5% et 10 % du prix de vente, qui s'imputera sur le prix en cas
de réalisation de la vente définitive et lors de la signature de l'acte notarié.
Comme la
promesse de vente, le compromis de vente est soumis à la formalité de
l’enregistrement auprès des services fiscaux.
Il faut
préciser que la somme avancée lors de la signature de la promesse de vente est
soumise à l’application du taux proportionnel de 1,5% si elle est versée directement
au vendeur.
Des exceptions à l'engagement
Qu'il s'agisse
d'une promesse de vente ou d'un compromis, acheteur et vendeur peuvent décider
d'un commun accord d'y insérer des conditions suspensives. Celles-ci permettent
de prévoir la nullité de l'avant-contrat si certains événements surviennent
avant la vente définitive (chacune des parties reprenant alors sa liberté).
Il peut s'agir,
par exemple, d'un refus de prêt de la part de la banque de l'acquéreur, de
l'exercice du droit de préférence par
un copropriétaire, de la découverte d'une servitude d'urbanisme grave. Dans ce
cas, les sommes qui avaient été versées par l'acquéreur lui sont restituées.
Par ailleurs,
un compromis de vente peut également contenir une clause, appelée
"indemnité d’immobilisation", permettant au vendeur et/ou à
l'acquéreur de renoncer sans motif à la vente en laissant à l'autre partie une
somme convenue à l'avance. Mais, qui en pratique, ne peut dépasser 10% du prix de
vente.
- Les délais après
signature
Vous venez de
signer l'acte d'achat de votre nouveau logement chez votre notaire.
Vous êtes maintenant propriétaire. Félicitations !
Vous repartez
avec les clefs et des projets plein la tête, mais sans votre certificat
attestant le transfert de propriété en votre nom. En effet, en signant cet acte
d’achat, vous jouissez immédiatement de votre bien mais le transfert de
propriété se voit retardé du fait des formalités postérieures à votre
signature. Toutefois, votre notaire vous a remis une attestation de propriété,
très utile pour vos démarches administratives (souscription des abonnements
eau, électricité, téléphone, d'un contrat d'assurance vol - incendie, transfert
de vos enfants à une autre école…). Cette attestation représente en quelque
sorte une preuve de propriété provisoire et simplifiée. Et pourquoi pas tout de
suite un certificat attestant votre propriété ?
Lors du
rendez-vous de signature, votre notaire vous a expliqué que l'acte de vente est «
enregistré auprès de l’administration fiscale puis ensuite inscrit à la
conservation foncière » et qu'il faut attendre plusieurs jours avant de
recevoir une attestation attestant du transfert de propriété et le compte
définitif des opérations effectuées. Pourquoi attendre si longtemps ? Il
est important de savoir que le notaire a autant de formalités à accomplir
après la signature de l'acte
qu'avant. Vous avez vu, lors du rendez-vous, qu'il avait constitué un dossier
préalablement à la vente. Il a interrogé notamment les services de la
conservation foncière, les agences urbaines, le cadastre, et la banque du
vendeur.
En effet,
chaque acte de vente d'un bien
immobilier (appartement, maison ou terrain) est précédé de la constitution d'un
dossier spécifique, quelle que soit l'importance de la transaction. Le notaire
appelle cette phase du dossier « les formalités
préalables ». Après la signature de la vente, un certain nombre d'opérations, «
les formalités postérieures»,
sont également accomplies. Les plus importantes sont l'enregistrement et
l’inscription sur les livres fonciers. La première a lieu au service de
l’enregistrement et la seconde à la conservation foncière. A ces occasions le
notaire verse à l'administration fiscale puis à la conservation foncière les
droits payés par l'acquéreur lors de la signature (improprement appelés « frais
de notaire »). Enfin de processus le notaire vous remettra, une copie spéciale
appelée « copie authentique », signée par le notaire, et timbrée. Ce document
constitue votre origine de propriété. Par ailleurs, n'oubliez pas que
l'original de l'acte
sera conservé par le notaire en son étude pendant cent ans.
Pour
l'accomplissement de ces formalités
postérieures à la vente, le notaire respecte des formes strictes. Ses actes prennent place dans
les files d'attente des différents services administratifs auxquels il a
l'obligation de s'adresser.
Chaque année,
des millions d'actes
sont traités par ces services où ils font l'objet de contrôles rigoureux. Des
délais de traitement plus ou moins longs sont inévitables. Sauf exceptions, le
notaire transmet l'ensemble des documents aux différentes administrations dans
le mois de la signature de l'acte
de vente.
Lorsque votre
acte de vente est inscrit à la conservation foncière, et après paiement des
droits par le notaire : un certificat de propriété, revêtu du cachet
officiel, est délivré à votre notaire, celui-ci effectue les dernières
opérations comptables vous concernant et clôture le compte ouvert à votre nom en
son étude pour votre achat. Votre
notaire vous remettra enfin votre certificat de propriété attestant le
transfert de propriété en votre nom ainsi qu’une copie authentique de l’acte de
vente signée en son étude valant origine de propriété.
- Les
obligations liées à la vente
1) Les obligations du vendeur d'immeuble
Le vendeur
d'un immeuble (appartement, maison, terrain) a l'obligation d'informer son
acheteur. D'une façon générale, il doit lui transmettre tous les renseignements
qu'il détient sur l'immeuble certaines de ces informations sont d'ailleurs
prévues par la loi. Les tribunaux sanctionnent sévèrement tout manquement du
vendeur à cette obligation générale. Si celui-ci cache une information
importante, l'acheteur peut obtenir une réduction du prix voire l'annulation
de la vente dans les cas les plus graves. Le vendeur est alors condamné au
remboursement du prix et parfois au versement d'indemnités à l'acheteur qui a
subi un préjudice. Il est donc très important de respecter ces contraintes.
Les
informations à fournir sont de nature juridique et technique. Sur le plan juridique,
le vendeur doit, par exemple, informer l'acheteur de l'existence de servitudes
(de passage, de vue, d'écoulement des eaux), d'hypothèques ou de
nantissement (pris au profit d'une banque pour garantir un prêt) ou d'autres
charges (prénotation, droit de préférence, mur mitoyen …). Sur le plan
technique, le vendeur d'appartement en copropriété a par exemple l'obligation
de fournir le règlement de copropriété au futur acquéreur. Le vendeur de
terrain à bâtir, sur lequel l'acquéreur a indiqué son intention de construire
un immeuble doit informer ce dernier sur les règles d'urbanisme applicables au
terrain et sur les possibilités de construction.
Au surplus,
lorsque le terrain à bâtir est un lot de lotissement, le vendeur doit rapporter
au notaire le procès verbal de réception provisoire prévu par la loi.
Le devoir
d'information du vendeur est vaste et sa responsabilité est importante. Les
renseignements doivent être donnés à l'acquéreur dès la signature du contrat
préliminaire. Il est donc important d'être conseillé par un professionnel du
droit et de l'immobilier, avant de mettre en vente un bien immobilier.
N'hésitez pas à rencontrer votre notaire et surtout, ne signez pas sans son
avis. Il vous accompagnera dans votre projet et vous aidera à le réaliser en
toute sécurité.
- Copropriété,
vos droits et obligations
Le régime
juridique de la copropriété permet le partage
de la propriété d'un immeuble collectif entre plusieurs personnes appelées
copropriétaires. D'autre part, ce régime fixe les règles de fonctionnement de
cette petite collectivité afin qu'elle vive en bonne harmonie.
Presque tous
les appartements sont soumis au régime de la copropriété qui s’impose à tous
les copropriétaires et à leurs locataires. Dans quelques cas particuliers, des
maisons peuvent être soumises à ce régime juridique.
Quelque soit le
bien en copropriété, il comporte toujours deux éléments juridiquement
inséparables : des parties privatives (les pièces du logement par exemple)
et une quote-part, exprimée en tantièmes (le plus souvent en millièmes) des
parties communes (les espaces verts, les ascenseurs, la cage d’escaliers …).
Ces deux éléments, parties privatives et quote-part dans les parties communes,
forment un lot indivisible.
D'autre part,
la loi fixe des règles obligatoires pour l'utilisation et la gestion des
immeubles soumis au régime juridique de la copropriété. Ces règles sont
rassemblées dans le règlement de copropriété qui contient à la fois des
informations sur l’immeuble en général et sur l’usage prévu des parties
privatives de votre lot. Vous devez donc le respecter. Par exemple, vous
habitez un immeuble destiné à l'usage exclusif d'habitation, l'exercice d'un
commerce y sera interdit. Des tolérances peuvent être prévues pour l'exercice
d'une profession libérale. Il faut donc consulter le règlement de copropriété
pour le savoir. Cependant, la simple domiciliation du siège d'une entreprise
est en principe permise.
Même s'il
existe des ressemblances entre les règlements de copropriété, vous devez être
attentifs aux particularités éventuelles du vôtre. Il contient les éventuelles
restrictions d'usage de vos lots de copropriété et vous protège ainsi contre
les abus des autres copropriétaires. En cas de doute, renseignez-vous auprès du
syndic, du propriétaire si vous êtes locataire ou de votre notaire.
La collectivité
formée par l'ensemble des copropriétaires d'un même immeuble s'appelle le
syndicat des copropriétaires. Ce syndicat a la même capacité juridique qu'une
société. Il se réunit chaque année et cette réunion s'appelle l'assemblée
générale des copropriétaires. Elle prend les décisions importantes pour l'année
à venir (élection du syndic, vote des travaux exceptionnels …) et fixe le
budget de fonctionnement, c'est-à-dire le montant de la provision et des
charges à payer par chacun. Selon la nature des décisions à prendre, la loi
fixe à l'assemblée générale des règles de majorité variées et impose même
l'unanimité pour les décisions les plus graves. Pour exécuter les décisions de
l'assemblée générale, le syndicat de copropriétaires est doté par la loi de
deux organes: le syndic (professionnel ou bénévole) et un conseil syndical
chargé d'assister le syndic et de contrôler sa gestion. Le syndicat des
copropriétaires est habilité à faire respecter et à modifier le règlement de
copropriété, soit lorsque la loi change, soit lorsqu'un copropriétaire le
demande.
Si vous
souhaitez par exemple diviser votre lot de copropriété pour en faire deux ou si
vous voulez réunir deux lots en un, le règlement de copropriété va devoir être
modifié. N'hésitez pas à consulter votre notaire pour connaître la démarche à
suivre et être en accord avec la législation en vigueur. Dans certains cas,
notamment si vos travaux touchent des parties communes (percement d'un mur porteur
par exemple) ou ont un impact sur l'harmonie générale de l'immeuble (fermeture
d'un balcon par exemple), l'accord de l'assemblée générale sera nécessaire et
il faudra transmettre votre demande d'autorisation au syndic afin qu'il
l'inscrive à l'ordre
du jour de la prochaine assemblée. Souvenez-vous qu'en principe il n'y en a
qu'une par an et que vous ne pouvez faire vos travaux qu'après y avoir été
autorisé!
Les services de mon notaire
Nommé par dahir de sa majesté le Roi que dieu le
glorifie, le notaire confère un caractère authentique à tous les actes qu'il
rédige. Outre ses missions légales d’authentification et de conservation des
actes, le notaire est un généraliste du droit ayant une vision globale des problèmes
juridiques. Il intervient dans l’ensemble des questions juridiques et
fiscales ce qui le rend naturellement compétent pour sa fonction de conseil des
clients. Il joue ainsi un rôle important dans l’échiquier économique du pays.
L'immobilier est un domaine important de l’activité du notaire, avant-contrat
et compromis , alimentation des caisses de l'Etat, perception des droits et
taxes à l’occasion de tout transfert de propriété, authenticité de l'acte de
vente avec son effets de force probante et date certaine ... dans chacune de
ces étapes, VOTRE NOTAIRE VOUS ACCOMPAGNE !!!!
un article hyper impressionnant,bravo a vos effort le sujet est très utile bien détaillé;je vais le suggéré a mes amis, bonne chance
RépondreSupprimerPeut-on avoir un notaire acheteur et un notaire vendeur? si oui quelles sont les limites de chacun? merci
RépondreSupprimerPeut-on avoir un notaire acheteur et un notaire vendeur? si oui quelles sont les limites de chacun? merci
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